En psychologie, le choc émotionnel résulte d'un évènement traumatisant  qui submerge la faculté que possède un individu à faire face aux émotions  qu'il ressent lorsque celui-ci survient…

Selon le contexte il peut être une étape nécessaire pour passer à l’action et décider en impulsant le changement nécessaire.

Il arrive qu’il puisse créer un traumatisme inhibant toute action et entrainant à la prostration. Il peut parfois amener à terme, à  développer des Troubles de Stress Post Traumatiques qui modifient jusqu’à certains comportements ou traits de la personnalité.

Ces TSPT peuvent se traduire par:

-un sentiment de peur intense, d’horreur et d’impuissance (palpitations, tremblements…),

-des flash-back,

-des pensées qui s’imposent à l’esprit et deviennent incontrôlables,

-de la difficulté à ressentir certaines émotions et du désir,

-de la difficulté à se concentrer,

-de la difficulté à trouver le sommeil,

-un besoin d’être continuellement en état d’alerte, prêt à réagir.

Selon l’origine du choc émotionnel, la NTMO / EMDR ou l’hypnose peuvent être utilisées, souvent en complémentarité  pour travailler sur l’aspect conscient et inconscient de celui-ci.

L’EMDR consiste à faire visualiser une image en lien avec la demande et oriente le client à être à l’écoute de ses émotions et de son corps. Elle permettra, via des mouvements oculaires, de faire passer les informations du cerveau limbique (émotionnel) au cortex préfrontal (rationnel et souvenir). Ainsi les ressentis, les émotions, les comportements indésirables seront chassés.

Il s’agit d’une méthode qui permet un résultat rapide, le client ayant pleine conscience du travail fait à chaque instant et des changements vécus au cours même des séances.

L’hypnose permet elle, de travailler inconsciemment et à distance sur les éléments entrant en jeu dans le cadre de ce choc émotionnel , elle nécessitera quelquefois plusieurs séances pour que le travail inconscient soit complet. 

Le choix de technique se fera en fonction des éléments recueillis lors des RDV et dépendra des caractéristiques du choc (type, durée, impact général…).